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« Le rêve est le lieu où la censure se montre la moins pressante »

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Freud n’a plus qu’à se rhabiller… Dans son livre « L’interprétation sociologique des rêves », le sociologue Bernard Lahire nous propose une nouvelle science des rêves, lesquels seraient davantage la manifestation de nos soucis non résolus que l’expression inconsciente d’un désir non assouvi, comme l’a théorisé le père de la psychanalyse.
Pourquoi avez-vous eu envie de revisiter l’interprétation des rêves d’un point de vue sociologique ?Quand j’étais jeune bachelier, j’ai fait le choix des sciences sociales parce que je sentais qu’il y avait beaucoup de choses à découvrir dans ce domaine. Ces sciences sont plus jeunes que les sciences de la vie et de la matière et on peut encore les pratiquer avec un esprit d’aventure, de conquête de nouveaux territoires. Etudier le rêve est le genre de défi scientifique que je trouve vraiment excitant intellectuellement. Peu de sociologues s’y sont intéressés (Maurice Halbwachs et Roger Bastide en France dans la première moitié du XXe siècle, puis, plus tardivement, dans les années 1990, quelques collègues aux Etats-Unis), et on ne peut que comprendre cette désaffection : a priori, rien n’est plus éloigné de…
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