Publié le : Dernière Mise à jour : 30.08.2018Par : Sarah BosLecture : 3 min.
Depuis la signature d’une instruction visant à la résorption des campements de Roms, une nouvelle dynamique axée sur l’insertion sociale et l’accès au logement pourrait rompre avec des décennies de politiques publiques privilégiant les expulsions. Mais pour l’heure, rares sont les préfectures qui l’appliquent.
A Lille, les expulsions de bidonvilles se suivent et se ressemblent. En l’espace d’un mois, trois camps ont été évacués, le dernier en date, le lundi 20 août, concernait 130 personnes. « Ces familles roms se trouvent maintenant dans des situations plus précaires qu’avant : on est reparti sur des questions de survie – comme trouver l’accès à l’eau – alors qu’on gérait la scolarisation des enfants et l’accès au travail ou au logement, explique Dominique Plancke, bénévole du collectif Solidarité Roms de Lille Métropole. Nous perdons, à chaque déplacement, entre trois et six mois de travail par personne. » Et la question ne devrait pas s’améliorer : sur les nouveaux terrains où ces familles pour la plupart se sont installées, des demandes d’expulsion sont déjà en cours.Résorber de manière durable les campements illicitesUne instruction signée…
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