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Un bilan contrasté

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Accueil des familles, transport, cantine, restauration… Depuis plus de trente ans, les fonctions techniques de gestion des prisons sont déléguées à des entreprises privées. Le service est-il meilleur ? Le rapport qualité-prix satisfaisant ? L’Etat, les détenus, les personnels de l’administration pénitentiaire ont-ils un intérêt commun au développement de cette gestion déléguée dont les frontières ne sont pas toujours clairement définies ? Certains dénoncent un risque de privatisation de la pénitentiaire, qui remettrait en cause une fonction régalienne de l’Etat.
Née dans les années 1980, la gestion déléguée concerne la moitié des détenus en France. Le leader des marchés est l’entreprise Sodexo, via sa filiale Sodexo justice, qui s’est implantée dans plusieurs autres Etats à travers le monde. Trois entreprises dominent en France : Sodexo, donc, qui possédait 42,8 % du marché en 2015, Gepsa (groupe Engie, 23,3 %) et Idex (13,3 %). La loi leur donne un champ de compétence étendu. Selon leurs contrats, elles peuvent se charger de la restauration des détenus et du personnel, de la blanchisserie, des cantines, de l’accueil des familles, du transport…
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