Publié le : Dernière Mise à jour : 17.05.2018Par : N. G.Lecture : 2 min.
Le principe d’une neutralité laïque obligatoire pour tous les professionnels des établissements et services sociaux et médico-sociaux de statut privé, à l’instar du secteur public, a fait couler beaucoup d’encre. Une posture professionnelle revendiquée par certains au nom de la protection des usagers.
Selon une enquête de la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) sur les pratiques et perspectives de la laïcité dans le secteur social et médico-social, réalisée en 2015, seuls 44 % des directeurs interrogés ont introduit des dispositions sur la neutralité religieuse dans le règlement intérieur applicable au personnel de leurs établissements. C’est le cas pour plus de 50 % des grands établissements de plus de 200 places. Les revendications identitaires de certains professionnels du secteur social et médico-social viennent bousculer les principes déontologiques et éthiques de l’action sociale. En 2011, dans un avis, feu le Haut Conseil à l’intégration s’est déclaré favorable à « l’extension aux structures privées des secteurs social, médico-social et de la petite enfance des obligations de neutralité laïque qui s’imposent aux structures…
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