Publié le : Dernière Mise à jour : 17.04.2018Par : Nicolas CochardLecture : 7 min.
Votée en 2017, l’absorption de l’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM) par la Haute Autorité de santé (HAS) devient effective le 1er avril. Certains redoutent que la HAS, bien plus puissante que l’ANESM, ne se comporte en prédateur et ne tienne pas compte des spécificités du secteur social et médico-social en lui appliquant les grilles d’évaluation et les critères de qualité des établissements de santé. Agnès Buzyn et les responsables de la haute autorité s’emploient à rassurer les acteurs du secteur social. Décryptage d’une fusion sensible.
A première vue, le changement sera peu spectaculaire : les 24 salariés de l’ANESM vont rejoindre la HAS… tout en restant dans les mêmes locaux, que les organismes partageaient à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) depuis fin 2015. Il suffisait déjà de pousser une porte pour passer de l’agence à la haute autorité. Pour autant, la disparition de l’ANESM, qui n’a vécu que 11 ans, marque la fin d’un cycle. L’organisme trouve ses origines dans la loi n° 2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale. Depuis,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques