Publié le : Dernière Mise à jour : 01.02.2018Par : N. C.Lecture : 3 min.
Que pensez-vous du rapport de la Cour des comptes consacré à l’autisme ?Ce document est le fruit d’un important travail. Il souligne d’abord que l’autisme a une prévalence non négligeable, de l’ordre de 1 % de la population. C’est une bonne base pour débattre des besoins en France. Le rapport met aussi l’accent sur des sujets essentiels, comme la nécessité d’améliorer le repérage de l’autisme et le besoin de soutenir l’inclusion sociale dès la petite enfance. Ce qui nous rassure, c’est que la cour souligne l’importance de faire respecter les recommandations de bonnes pratiques : elle décrit, je cite, un consensus « désormais très large sur la nécessité d’interventions précoces, comportementales ou développementales ». Ce rapport a aussi ses limites, que la Cour reconnaît : nous manquons de données précises, en particulier sur le nombre et la situation des adultes autistes en France.Nous aurions aussi souhaité que les magistrats s’intéressent davantage à l’exil, inadmissible, de personnes autistes en Belgique faute de solutions en France. L’inclusion sociale des adultes est trop rapidement abordée, elle aussi, alors que nous avons besoin de renforcer l’accompagnement en milieu ouvert…
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