Recevoir la newsletter

Amandine et la bioéthique

Article réservé aux abonnés

Le 24 février 1982, la France se réveille sous le choc. Radios et journaux titrent sur la naissance du « premier bébé-éprouvette », le deuxième au monde après Louise, née en Angleterre 1 an plus tôt. Amandine n’est évidemment pas née dans une éprouvette. Elle a bien été portée par sa mère qui a accouché tout à fait normalement. Mais elle a été conçue « artificiellement », in vitro. Cette prouesse est due au Pr Frydman de l’hôpital Antoine Béclère de Clamart, lequel remettra plus tard en cause sa propre innovation en raison des questions éthiques qu’elle pose.L’éthique, c’est bien ce qui secoue le pays en ce jour du 24 février 1982. Cette fécondation artificielle est un progrès pour les uns, une horreur pour les autres. C’est, à tout le moins, un bouleversement qui ouvre un champ de questionnement immense. La voie est-elle ouverte à l’eugénisme ? À l’enfant sur mesure ? À la disparition des principes fondamentaux de la filiation ? L’avenir est-il à la sélection des embryons ? Etc.C’est du lourd comme on ne disait pas encore. Il n’existe pas, en France – ailleurs dans le monde non plus – de lieux pour discuter de ces questions et encadrer les évolutions ou plutôt les révolutions à venir…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Actualités

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur