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Les chemins de la précarité

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Créé en 2007, le statut d’auto-entrepreneur est une sorte de mouton à cinq pattes. Pour ses partisans, il ouvre les portes de l’aventure entrepreneuriale à tous ceux qui ont la fibre créatrice. Pour ses détracteurs, l’auto-entrepreneur est un chômeur déguisé qui tente de s’en sortir ou un faux indépendant, à la manière des chauffeurs Uber ou des coursiers à vélo, totalement dépendants de leur donneur d’ordres. La vérité est entre les deux. Si on en croit l’Urssaf, sur le million de « micro-entrepreneurs » – le nouveau nom des AE –, un tiers est constitué de chômeurs, un tiers d’indépendants-dépendants, un tiers de salariés créant ainsi une seconde activité et un tiers de vrais indépendants. Cela fait 4 tiers ??? Et alors, comme dit Raimu dans le film César, « cela dépend de la grosseur des tiers ! ». En réalité, cette aberration statistique tient au fait que ces catégories sont mouvantes d’une année sur l’autre.L’auteure, titulaire d’un master en droit public, a connu toutes les facettes de ce statut. Se retrouvant au chômage, cette attachée de presse se lance en indépendante par obligation. Ensuite, elle y prend goût un certain temps avant de découvrir qu’elle n’a d’indépendante que…
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