Publié le : Dernière Mise à jour : 23.11.2017Par : Caroline HelfterLecture : 1 min.
Progressivement invalidée par une maladie neuro-évolutive et aujourd’hui très dépendante au niveau moteur, la philosophe Anne-Lyse Chabert part de son expérience pour interroger de l’intérieur la notion de « handicap ». Quand, d’ailleurs, une différence essentielle est-elle intervenue entre elle et le monde des valides, demande-t-elle ? Envisageant la situation de handicap comme un constant travail d’adaptation de l’individu pour se construire un environnement vivable au regard des très grandes contraintes qui s’imposent à lui, Anne-Lyse Chabert utilise plusieurs grilles de lecture afin d’appréhender les interactions entre l’intéressé et son milieu. Chacun de ces cadres conceptuels « permet de distinguer une gamme de propositions offertes à l’individu, ce dernier disposant du choix de s’en saisir ou non ». Un propos que l’auteure développe au travers de plusieurs cas remarquables : ceux d’un calligraphe tétraplégique, de jeunes aveugles ayant appris à jouer au foot et d’une personne autiste (Temple Grandin) qui a su acquérir certains moyens de contrer son incapacité à comprendre les relations humaines et est devenue une biologiste et ingénieure reconnue. Anne-Lyse Chabert braque ainsi…
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