Publié le : Dernière Mise à jour : 30.10.2017Par : Caroline HelfterLecture : 1 min.
Dans les couples où les deux partenaires disent ne plus faire qu’un, on peut s’interroger : « Oui, mais lequel ? » Cette question est d’emblée évacuée par Sandrine Amaré, éducatrice spécialisée, et Philippe Martin-Noureux, enseignant auprès d’élèves en grandes difficultés scolaires. L’union entre Education nationale et éducation spécialisée que les auteurs appellent de leurs vœux ne signifie pas l’effacement de l’un des deux secteurs. L’objectif est de « penser selon un “nous” tout en gardant un “je” singulier », de façon à s’enrichir mutuellement de la culture de l’autre pour que la scolarisation des élèves en situation de handicap puisse se dérouler dans de bonnes conditions. Depuis la loi de 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, l’inscription des enfants porteurs de handicap à l’école ordinaire est un droit. Toutefois, pour l’heure, le « mariage forcé » entre enseignants et éducateurs spécialisés ne fonctionne pas, déplorent les auteurs. Ils en imputent notamment la cause aux clivages persistants entre les deux univers professionnels, qui sont le fruit de leurs histoires respectives. Pour que tenants de l’enseignement…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques