Publié le : Dernière Mise à jour : 23.10.2017Par : Henri CormierLecture : 2 min.
Une année durant, la journaliste Lauriane Clément a suivi les cours très particuliers délivrés par Sandrine et d’autres professeurs des classes d’accueil de plusieurs établissements scolaires parisiens. Les élèves s’appellent Lisa, Nazir, Hao Cheng, Bilal, Clinton, Anik, Osama… Ils sont afghans, syriens, chinois, nigériens, bangladais, moldaves ou encore algériens et ont pris le chemin de l’exil pour fuir les violences qui déchirent leur pays natal, avant d’atterrir dans une de ces unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants (UPE2A) créées dans les années 1970. En se plongeant dans ces parcours scolaires hors norme, Lauriane Clément nous emmène au plus près des peurs, des doutes et des souffrances de ces jeunes plongés dans un pays dont ils ignorent tout, à commencer souvent par la langue. Des jeunes déracinés qui gardent en eux la nostalgie d’une terre, d’une famille, mais qui racontent aussi leurs espoirs d’une vie nouvelle, leur combativité devant les obstacles et leurs joies lorsqu’ils aperçoivent une lumière au bout de ce difficile parcours d’intégration. Aujourd’hui, selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, seuls 50 % des enfants réfugiés vont…
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