Publié le : Dernière Mise à jour : 02.01.2018Par : Jean Luc LetellierLecture : 7 min.
Le président fondateur du Crédavis(1) réagit au numéro juridique des ASH paru en septembre 2017 sur « La vie sexuelle et affective en établissement et service social et médico-social ». Les réflexions de ce professionnel, dont le centre a, en dix ans, « contribué à la formation de plus de 1 300 professionnels dans une cinquantaine d’établissements sur ce thème », sont cosignées par Gaëlle Reynaud, présidente d’honneur du Crédavis, et Lenaig Péron, sa responsable de formation.
« Les mots sont supposés avoir un sens. La reprise systématique de l’expression “vie affective et sexuelle” dans toutes les publications, formations et autres rencontres me pousse à m’interroger sur la capacité de nos semblables à en saisir l’incidence. Au départ, cette terminologie a été imposée dans les années 1990 par l’Education nationale pour ses programmes “obligatoires” (on sait ce qu’il en est) d’éducation à la sexualité. Tout le secteur médico-social l’a reprise telle quelle, comme si elle était devenue une “marque déposée”, sans se poser la moindre question, comme il le fait d’habitude avec des termes venus d’autres disciplines,…
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