Publié le : Dernière Mise à jour : 22.09.2017Par : C. D.Lecture : 1 min.
Tout le monde savait, ou se doutait. Mais personne n’a rien dit… Pendant six années, Catherine Barneron a servi de souffre-douleur à sa mère, de jouet sexuel à son beau-père et d’esclave à ses frères et sœurs, comme elle le raconte dans un livre adressé à sa mère, Et pourtant tu étais ma maman. La psychologue scolaire, les voisins, le directeur de l’épicerie, le maire du village, personne ne pouvait ignorer les mauvais traitements que subissait la fillette. Mais aucun n’a réagi… de peur de s’opposer au beau-père, Maupin, colosse alcoolique, tyran domestique et pervers, qu’on disait lié à la pègre. Après six années d’enfer, c’est la « DDASS », vraisemblablement prévenue par un oncle maternel, qui a sauvé Catherine Barneron. « Je ne peux oublier ce que je dois à l’assistance publique, affirme celle-ci, et ce, en dépit des duretés de la vie en foyer. » Pourtant, l’existence avait bien commencé pour « Cacate » : une enfance choyée sous le soleil du Vaucluse, entre une marraine affectueuse et un parrain magouilleur et fier, qui l’emmenait sur ses chantiers et la laissait jouer avec le klaxon italien de sa Mercedes bleu nuit. Mais la fillette souffrait à l’idée de ne jamais connaître sa…
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