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Viol : la loi du silence

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« L’agression sexuelle est un acte, par essence, impensable », soulignent d’emblée Bruno Gravier, professeur de psychiatrie à l’université de Lausanne (Suisse), et Pascal Roman, psychologue et psychothérapeute, coordonnateurs de cet ouvrage collectif. Il est pourtant indispensable de dépasser l’émotion pour penser des réponses adaptées aux victimes comme aux auteurs. Depuis une trentaine d’années, les violences sexuelles ne sont plus occultées. Mais « le voile du silence […] ne s’est encore que très partiellement levé », note la sociologue Véronique Le Goaziou : moins de 10 % des viols sont dénoncés en justice. C’est essentiellement dû au fait que les victimes sont souvent (très) jeunes et leurs agresseurs, des proches. Sans compter que le parcours pénal reste une épreuve très difficile pour les victimes et l’issue de la procédure, plus qu’aléatoire : alors que le viol est qualifié de crime, seul un quart des personnes mises en cause est condamné. En milieu scolaire, les agressions sexuelles sont-elles mieux sanctionnées ? Encore faudrait-il pour cela qu’elles ne soient pas niées ou minimisées, ce qui est loin d’être le cas, montrent Jean-Pierre Durif-Varembont, psychologue, Patricia…
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