Publié le : Dernière Mise à jour : 20.09.2017Par : Eléonore VariniLecture : 1 min.
Miguel a 14 ans, une scolarité en dents de scie et, presque chaque jour, le ventre vide. Il vit avec sa mère, Carmen, qui passe ses jours à dormir et ses nuits dans les bars. Une femme que, somme toute, on voit peu mais qui donne son titre au film d’Alberto Morais, La madre. Miguel ne vit que pour recevoir de l’amour de sa part. A la maison, dans une petite ville des Asturies (Espagne), face à cette mère démissionnaire qu’il traite comme une enfant, c’est lui qui s’occupe des tâches ménagères. Pour avoir de quoi manger, il vend des paquets de mouchoirs aux feux rouges. La hantise de l’adolescent ? Qu’on le renvoie en foyer, où il a déjà passé une année. Le jour où il voit débarquer Luis, l’éducateur de l’aide sociale à l’enfance, à la porte de son collège, il estime ne pas avoir d’autre solution que de s’enfuir. Sa mère l’incite à trouver refuge chez Bogdan, son ex-amant, qui vit dans un village voisin. Celui-ci l’accueille à contrecœur, en échange d’un travail clandestin dans le chantier où il est ouvrier. Miguel est un garçon sauvage, qui n’accepte pas facilement la main qu’on lui tend. Déterminé et solitaire, Miguel est aussi crédule à l’égard de sa mère : il attend, en vain, qu’elle…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques