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La norme ou le commun ?

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Le cœur du travail social consistant à accompagner des publics qui se trouvent ou apparaissent en situation d’écart par rapport à certaines normes (physiques, psychiques, sociales, éducatives, morales, culturelles…), Philippe Merlier, professeur de philosophie et formateur en travail social, se demande comment remplir cette mission sans normaliser. Au centre de sa réflexion, trois acceptions de la « norme » : la norme comme moyenne, qui est un simple constat (« il est de taille moyenne ») ; la norme comme critère, qui implique un jugement de valeur (« il est de taille normale ») ; et la norme comme idéal, modèle, valeur ultime – par exemple, l’idéal d’autonomie –, qui désigne ce qui est prescrit et a un sens proche de la règle ou de la loi. Quelle que soit la définition qu’on lui donne, la norme intervient à chaque moment d’un accompagnement et dès son commencement, explique l’auteur. Ce qu’il s’emploie à démontrer méthodiquement, pointant en particulier les conflits de normes qui peuvent surgir entre usagers et travailleurs sociaux, ainsi que les risques d’étiquetage et de stigmatisation. « Une idée de ce que doit être l’homme en société se trouve au fondement de la plupart de nos…
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