« Il faut pouvoir massifier la formation sans la standardiser »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 11.09.2017Par : Yves BarouLecture : 6 min.
La formation professionnelle est en mutation. L’émergence du numérique bouleverse un secteur souvent critiqué mais qui s’adapte pourtant aux mutations du marché du travail. Yves Barou, président de l’AFPA, a dirigé un ouvrage collectif qui vise à décoder les enjeux de la formation professionnelle pour demain, et même après-demain.
D’où est venue l’idée de cet ouvrage, en particulier de sa forme originale déclinée en concepts et mots-clés ?Il y a deux points de départ à l’origine de ce livre. D’une part, il existe une forme de consensus mou pour dire que la formation professionnelle est essentielle dans la lutte contre le chômage. Mais ce constat est tellement consensuel qu’il n’y a pas de débat sur la question. Par exemple, durant la campagne présidentielle, on a beaucoup parlé des mesures qu’Emmanuel Macron souhaite faire passer par ordonnance, alors qu’il a par ailleurs annoncé 15 milliards d’euros d’investissement pour la formation sur cinq ans. Et pas 15 milliards isolés, mais intégrés dans un plan de 50 milliards d’euros consacrés à l’investissement dans la recherche et développement et dans les infrastructures. Nous sommes à un moment…
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