Les eurodéputés déplorent le retard pris en matière de relocalisation des demandeurs d’asile
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 01.01.2018Lecture : 2 min.
Le Parlement européen n’est pas du tout satisfait de la mise en œuvre du mécanisme de relocalisation d’urgence des demandeurs d’asile. Dans une résolution non législative adoptée le 18 mai(1), il appelle les Etats membres à respecter leurs obligations légales et charge la Commission européenne d’entamer une procédure d’infraction à leur égard. Pour rappel, le mécanisme de relocalisation d’urgence, lancé en 2015, vise à répondre à la crise migratoire des réfugiés(2). Il a pour objectif de permettre la « relocalisation » temporaire de 120 000 réfugiés en deux ans dans les différents pays de l’UE(3), afin de « soulager » l’Italie et la Grèce, principales portes d’entrée en Europe. Or, constatent les eurodéputés, les Etats membres n’ont pour l’instant relocalisé que 18 770 personnes en date du 16 mai (soit 11 % de leurs obligations totales), dont un seul mineur non accompagné. Pire, la Hongrie et la Pologne ne participent toujours pas au système, alors que le programme doit arriver à expiration en septembre 2017.Dans ce contexte, les eurodéputés appellent les Etats membres à respecter leurs obligations, en donnant la priorité aux mineurs non accompagnés et aux autres demandeurs d’asile…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques