Publié le : Dernière Mise à jour : 07.09.2017Par : Clémence DellangnolLecture : 5 min.
Destiné à sécuriser les parcours professionnels, le compte personnel d’activité est encore mal connu des salariés. Et l’environnement institutionnel ne favorise guère un déploiement optimal de ce dispositif.
Présenté comme « la réforme majeure du quinquennat », le compte personnel d’activité (CPA) est entré en vigueur le 1er janvier dernier. Ce dispositif de la loi « travail » regroupe trois outils : le compte personnel de formation (CPF), le compte personnel de prévention de la pénibilité (C3P)(1), en place depuis le 1er janvier 2015, et le compte d’engagement citoyen (CEC) (voir encadré). Conçu par le gouvernement comme « l’instrument d’une plus grande liberté dans la construction de son parcours professionnel », le CPA est sous le contrôle du salarié, qui décide de l’activer et de l’utiliser quand il le souhaite.Les besoins de qualification sont une réalitéDans les organisations du secteur social et médico-social, pourtant, l’outil « ne passionne vraiment pas les foules, ni même les instances représentatives du personnel [IRP] ou les syndicats », constate le directeur des ressources humaines (DRH) d’une grosse association du champ du handicap.…
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