Le comité anti-torture du Conseil de l’Europe réclame de la France des « actions urgentes »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 07.08.2017Par : Anne SimonotLecture : 3 min.
Dans un rapport rendu public le 7 avril(1), concernant sa dernière visite effectuée en France en novembre 2015, le Comité pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants du Conseil de l’Europe appelle les autorités françaises « à prendre des mesures urgentes pour remédier à la surpopulation carcérale, améliorer les conditions de détention dans les prisons et les établissements de police, les conditions dans lesquelles se déroulent les transferts et les soins des personnes détenues en milieu hospitalier, ainsi que l’encadrement des mesures de contention dans les établissements psychiatriques visités ».Le comité anti-torture indique notamment, dans un communiqué, avoir « porté une attention particulière aux conditions de détention dans trois maisons d’arrêt (Fresnes, Nîmes et Villepinte) connaissant des problèmes sérieux de surpopulation et y [avoir] constaté un taux d’occupation de 150 à 180 % », en soulignant que « la situation était particulièrement préoccupante dans les prisons de Fresnes et de Nîmes où d’importants problèmes de chauffage, d’humidité et de nuisibles s’ajoutaient à la surpopulation et au manque d’activités ». Il invite donc l’Etat…
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