Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Par : Eléonore VariniLecture : 2 min.
Souvent, c’est par le biais de leur mission locale que les jeunes déscolarisés sont orientés vers un EPIDE (établissement pour l’insertion dans l’emploi). Créées en 2005 sous la houlette du ministère de la Défense, ces structures au fonctionnement « d’inspiration militaire » sont au nombre de 18, réparties sur tout le territoire, et prennent en charge 3 500 jeunes par an. Venue animer une conférence pour les dix ans de l’EPIDE d’Alençon, la journaliste Emmanuelle Gaume a eu un coup de cœur pour cette institution, au point de vouloir dévoiler son fonctionnement à travers un documentaire. En effet, les EPIDE sont encore trop peu connus, « alors qu’ils ont des résultats intéressants, avec 50 % des jeunes qui en sortent avec un emploi ou une formation ».Des équipes pluridisciplinaires (conseillers éducation et citoyenneté, moniteurs, formateurs d’enseignement général, d’informatique, de mobilité et de sport, chargés d’accompagnement social, conseillers en insertion professionnelle et, de plus en plus, éducateurs spécialisés) prennent en charge ces jeunes de 18 à 25 ans sans diplôme ni qualification professionnelle, qui décident d’eux-mêmes d’intégrer l’internat où ils retrouvent le cadre…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques