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Reprendre souffle

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Dans l’Essonne, le dernier sanatorium de France prend soin des patients atteints de tuberculose sévère et en grande précarité. Un lieu thérapeutique où le médical et le social sont étroitement liés.
« Je suis en France depuis quatre mois, raconte Issa Gravé, penché sur son cahier d’exercices. Je suis tombé malade très rapidement après mon arrivée, mais la tuberculose, je ne savais pas vraiment ce que c’était. » Dans la petite salle de classe installée au rez-de-chaussée du pavillon Petit-Fontainebleau, le jeune Sénégalais profite de son hospitalisation pour apprendre à lire et à écrire. Quelques tables plus loin, Amina C., la cinquantaine, s’initie à l’usage de l’informatique en recopiant un conte africain sur le traitement de texte de l’ordinateur, ravie de ce nouvel apprentissage avec lequel elle pourra épater ses petits-enfants quand elle sera de retour chez elle. « Mais il ne faut pas me prendre en photo, ni citer mon nom, insiste-t-elle. Si on apprenait au pays que j’ai cette maladie, je pourrais tout perdre, moi qui suis commerçante. » Allant de l’un à l’autre, Régine Lavaud, animatrice et chargée d’alphabétisation au sanatorium de Bligny,…
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