"Enième ajustement d'une politique sans cap", "décalage entre l'ambition initiale et son contenu", plan qui a besoin d'être renégocié avec les acteurs associatifs... Si certaines associations trouvent, dans le projet gouvernemental, des mesures qui vont dans le bon sens, toutes restent, pour le moins, sur leur faim.
Prévu dans le programme de campagne d'Emmanuel Macron, le plan relatif à l'asile et l'immigration présenté, le 12 juillet, par le Premier ministre Edouard Philippe, fut froidement accueilli par le secteur associatif. France terre d'asile constate ainsi "un décalage entre l'ambition initiale et son contenu, entre l'ampleur de la crise du premier accueil en France et le silence caractérisé autour de cette problématique incontournable". L'association rappelle, comme le propose également la maire de Paris, son vœu de voir organiser un système qui sorte de "l'urgence durable" en répondant "aux défis du premier accueil des prétendants à l'asile en les identifiant, les informant et les orientant de manière digne vers un hébergement et la procédure d'asile dans des…
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