Les acteurs du secteur soulignent des avancées, en particulier sur le recueil des informations préoccupantes, mais se montrent fort inquiets sur les moyens alloués, selon une enquête présentée aux assises nationales de la protection de l’enfance.
Les professionnels concernés par la protection de l’enfance paraissent "frustrés de ne pas réussir à mieux répondre aux objectifs fixés par les dernières lois, qu’ils semblent [pourtant] plébisciter". C’est l’un des constats dressés par l’Observatoire national de l’action sociale (ODAS) et le Journal des acteurs sociaux (JAS), à la lumière d’une étude qu’ils ont menée au printemps 2017 auprès de 2 001 professionnels. Ils en ont dévoilé les résultats (à paraître prochainement sur www.odas.net) lors des 10es assises nationales de la protection de l’enfance, organisées à Paris les 3 et 4 juillet. La plupart des répondants au questionnaire sont des travailleurs sociaux (60 %), devant le personnel administratif (21 %) et les professionnels de santé ou psychologues (9 %). Les magistrats, élus locaux, enseignants et animateurs sont peu représentés (2 % à eux tous).Dix ans après la loi du 5 mars 2007 qui a réformé la protection de l’enfance,…
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