Un rapport de l'IGAS plaide pour renforcer l'accès effectif aux soins en prison
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Publié le : Dernière Mise à jour : 14.06.2023Par : Pierre LutonLecture : 3 min.
"Une offre de soin inégale", "une coordination santé-justice insuffisante", la question de l'alcoolisme pas "spécifiquement abordée"... Tels sont quelques-uns des griefs qui émaillent le dernier rapport de l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) sur la politique de santé des personnes placées sous main de justice, publié mardi 19 juillet. Il a été établi, à la demande des ministères de la Justice et de Santé, par une mission IGAS et inspection générale des services judiciaires (IGSJ) chargée d'évaluer l'application du plan d'actions stratégiques 2010-2014, courant 2015, alors que 66 270 personnes étaient écrouées et détenues dans 188 établissements pénitentiaires au 1er janvier 2015."L'état de santé des personnes détenues est très mal documenté", rappellent d'emblée les auteurs. Constat déjà connu au moment de l'élaboration du plan, qui devait permettre d'améliorer les connaissances et le suivi épidémiologique. Mais cet état de fait perdure, selon le rapport, qui qualifie les données disponibles d'"anormalement anciennes"."Les études générales datent de 2003 pour l'état de santé des entrants en détention", "de 2004 pour la prévalence des troubles psychiatriques..." Seule…
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