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L'INED identifie les facteurs de risque suicidaire en prison

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Il y a 40 ans déjà, une étude de l'Institut national des études démographiques (INED) établissait pour la France une nette "sursuicidité" des personnes détenues par rapport à la population libre. A partir des données fournies par la direction de l'administration pénitentiaire, des chercheurs ont une nouvelle fois mis ce constat en évidence : le taux de suicide est sept fois plus fréquent parmi la population masculine sous écrou que dans la population générale.Analysant le suicide de 378 personnes incarcérées entre 2006 et 2009, les auteurs ont identifié les principaux facteurs de risque - sachant que l'administration pénitentiaire n'enregistre pas de manière systématique les tentatives de suicide. Ils notent d'abord que près de la moitié des décès survenus dans les prisons françaises sont des suicides, avec une surreprésentation des personnes condamnées pour des infractions violentes et sexuelles. La fréquence des suicides est plus élevée chez les détenus qui sont seuls dans leur cellule ou placés en cellule disciplinaire, de même que chez les personnes qui ne reçoivent pas de visite de leurs proches et les condamnés âgés de plus de trente ans. A l'inverse, les mineurs à l'écrou, les…
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