Création de la contrainte pénale, aménagement des conditions de libération anticipée, suspension ou fractionnement de peine pour les femmes enceintes et les personnes malades... Telles sont quelques-unes des mesures de ce texte qui entend mieux individualiser les peines et prévenir la récidive.
Le projet de loi relatif à l'individualisation des peines et à la prévention de la récidive défendu par la ministre de la Justice, Christiane Taubira, a été définitivement adopté par le Parlement jeudi 17 juillet - sous réserve d'une éventuelle saisine du Conseil constitutionnel -, après un dernier vote du Sénat qui a approuvé, comme l'avait fait la veille l'Assemblée nationale, les conclusions issues de la commission mixte paritaire (CMP) réunie le 8 juillet.Examiné en procédure accélérée, ce texte, qui a soulevé de nombreuses polémiques, prévoit notamment l'instauration d'une nouvelle peine - la contrainte pénale -, l'instauration d'une libération sous contrainte et la suppression des peines planchers. Autant de mesures qui visent à éviter les sorties sèches de prison et dont la mise en œuvre sera confiée aux services pénitentiaires d'insertion et de probation (SPIP) qui doivent être…
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