Le droit à l'IVG doit être reconnu à part entière, plaide le Haut conseil à l'égalité femmes-hommes
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 14.06.2023Par : Anne SimonotLecture : 4 min.
Dans un rapport sur l'accès à l'IVG, rendu public jeudi 7 novembre, le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCEFH) formule pas moins de 40 recommandations visant notamment à reconnaître le droit à l'IVG comme "un droit à part entière" et à améliorer l'égalité territoriale d'accès à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) qui reste, aujourd'hui en France, "parfois problématique".En effet "le droit à l'avortement demeure un droit 'à part'", poursuit l'instance dans son rapport, remis à la ministre chargée des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem.Car n'étant pas "consacré expressément par les textes juridiques comme l'expression d'un droit, le recours à l'IVG se heurte à différents obstacles", à commencer par la remise en cause de la légitimité des femmes à avoir à demander une IVG, "dans un contexte social où la contraception est largement utilisée", et à la culpabilisation qui peut les amener à "se sentir obligées de justifier leur recours à l'IVG".
Pour un accès rapide et de proximité
Par ailleurs, "la fermeture de plus de 130 établissements de santé pratiquant l'IVG ces 10 dernières années et le manque de moyens et de personnels contribuent à rendre le…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques