ATD Quart Monde teste l'impact de la précarité sociale sur l'accès à l'emploi

A l'occasion de la Journée mondiale du refus de la misère - qui donne lieu jeudi 17 octobre, comme chaque année, à de nombreux événements organisés par les organisations de solidarité et les pouvoirs publics -, l'association ATD Quart Monde dévoile les résultats d'un testing réalisé pour vérifier l'existence de comportements discriminatoires à l'égard des demandeurs d'emploi du fait de leur pauvreté, qu'elle soit réelle ou supposée, et ainsi soutenir la demande de reconnaissance d'un critère de discrimination en raison de la précarité sociale, notamment portée par la CNCDH.Cette démarche visait donc à objectiver ce que l'organisation considère, et elle est évidemment loin d'être la seule, comme "une réalité sociale", mais qui peine à être reconnue et donc prise en compte par les pouvoirs publics. Car, comme est venue en témoigner Marie-France Zimmer, bénéficiaire et animatrice des actions d'ATD, "c'est très subtil la discrimination quand on est à la CMU-C", la couverture maladie universelle complémentaire, "parce que c'est illégal de refuser un rendez-vous à quelqu'un qui est à la CMU, alors il n'y a pas de refus de soins, mais on repousse votre rendez-vous tout le temps".
Un ressenti…