Loin de soulager les équipes des associations de solidarité, la fin de la période hivernale est source d'inquiétude pour les professionnels qui assurent l'accueil d'urgence des plus démunis. La FNARS a ainsi une nouvelle fois tiré le signal d'alarme, mercredi 3 avril à Montreuil, dans les locaux d'Interlogement 93 qui assure l'écoute du 115 du département, la coordination des maraudes et la gestion du SIAO.
Un service emblématique des difficultés de l'urgence sociale, puisqu'il est submergé par des demandes incessantes, à raison de quelque 600 appels par jour en moyenne, voire "jusqu'à 5 000 demandes par jour à certaines périodes, cet hiver", a ainsi indiqué le directeur d'Interlogement 93, Abilio Brazil.C'est donc dans cette structure que le président de la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS), Louis Gallois, est venu présenter le sombre bilan du dispositif hivernal de son organisation, comme l'ont fait avec les mêmes inquiétudes ces derniers jours, Médecins du monde ou le Collectif des associations unies pour une nouvelle politique publique du logement.Traitement de l'urgence
Le constat de l'ancien dirigeant de la SNCF est sans…
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