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Un an après la crise, les services sociaux tournent toujours au ralenti (Fondation Abbé-Pierre)

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Selon une étude de la Fondation Abbé-Pierre, après plus d’un an de crise sanitaire et sociale, le fonctionnement des services sociaux est loin d’être revenu à la normale,

Crédit photo Thibaut Durand / Studio Hans Lucas / AFP
Manque de moyens, télétravail… Les dysfontionnements des services sociaux se sont aggravés pendant la crise sanitaire et semblent perdurer, selon une enquête menée par la Fondation Abbé-Pierre auprès de plusieurs associations.

Après plus d’un an de crise sanitaire, le fonctionnement des services sociaux est loin d’être revenu à la normale. Tel est le constat de la dernière enquête de la Fondation Abbé-Pierre, menée en avril auprès d’une soixantaine d’associations (1) de France métropolitaine : « L’organisation actuelle des services paraît “insatisfaisante” pour 47 % d’entre elles, et “dysfonctionnante” pour 31 %. »

Intitulé « Les difficultés rencontrées par les ménages pour l'accès à un travailleur social et à un accompagnement social en période de crise sanitaire », le document n'est pas encore rendu public. 

Impossible de rencontrer un travailleur social

Parmi les principales difficultés : la difficile prise de rendez-vous avec un travailleur social (pour 64 % des répondants) ; le manque d'informations (pour 64 %) ; l'absence de soutien aux personnes (pour 43 %) ; et l’accès aux droits lacunaire (pour 40 %).

Par ailleurs,  22 % des enquêtés pointent l’incapacité des travailleurs sociaux à répondre à certains dossiers d’aide ou de recours. Une limite à l'accompagnement qui tient surtout à l'insuffisance de moyens humains et financiers ainsi qu’au télétravail généré par la crise.

Les associations obligées de pallier les manques

Ces dysfonctionnements ont pesé directement sur les associations, qui ont dû, par exemple, engager des ouvertures de droits ou réaliser des démarches pour les bénéficiaires, alors que leur rôle est de les orienter vers les administrations et les services sociaux.

« Si des partenariats locaux privilégiés ont parfois permis de débloquer des situations directement avec certaines administrations comme la Caisse d’allocations familiales et la Caisse primaire d’assurance maladie ou en relais interne dans les institutions, cela n’a pu être possible dans tous les territoires. »

 


(1) Membres du réseau Accompagnement aux droits liés à l’habitat, de délégations et d’équipes locales du Secours catholique et d’associations du réseau Fédération des associations et des acteurs pour la promotion et l’insertion par le logement (Fapil).

 

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