Après huit ans de mise en œuvre de la loi de lutte contre le système prostitutionnel, la nouvelle stratégie interministérielle ambitionne d’intensifier l’ensemble des mesures. Une action jugée trop limitée par les associations.
Les critiques pleuvent au lendemain de la présentation de la nouvelle stratégie gouvernementale de lutte contre la prostitution, le 2 mai, par la ministre chargée de l’égalité entre les hommes et les femmes Aurore Bergé. Très attendue, la phase 2 de la loi du 13 avril 2016 (visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées) réitère la posture « abolitionniste » de la France. Selon plusieurs associations, ces annonces dévoilent surtout un manque de moyens patent. Et ce, alors que les chiffres font état de 40 000 personnes, dont 30 % de mineurs, en situation de prostitution.> A lire aussi : JO 2024 : le « nettoyage social » concerne aussi les travailleurs du sexe…
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