Retraites, fonction publique, jeunesse, chômage, prisons… Face à une crise économique qui "n’est pas finie" et à cause de laquelle "rien ne sera plus comme avant", Nicolas Sarkozy a tenu à s’exprimer lundi devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles. Le président, pour une première historique pour un chef d’Etat depuis 1851, a détaillé aux sénateurs et aux députés son programme pour permettre à la France de sortir "plus forte" de ses difficultés économiques.
Le chef de l’Etat a donc donné à son gouvernement sa feuille de route pour la seconde moitié de son quinquennat. Au cours d’un discours de trois quarts d’heures, le locataire de l’Elysée a parlé avant tout d’économie.Et face au déficit budgétaire important de l’Etat, Nicolas Sarkozy a d’abord expliqué qu’il ne ferait "pas la politique de la rigueur parce que la politique de rigueur a toujours échoué". "Je n'augmenterai pas les impôts car cela retarderait longtemps la sortie de crise", a dit le président. Résultat, le chef de l’Etat a annoncé la poursuite des réformes engagées depuis son élection et permettant de "moderniser" l’Etat.Il a ainsi répété qu’il ne reculera pas sur la règle du non-remplacement…
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