L'ONES craint que la réforme de la gratification des stages n'amplifie ses "effets pervers"
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Publié le : Dernière Mise à jour : 14.06.2023Lecture : 2 min.
L’Organisation nationale des éducateurs spécialisés (ONES) dénonce dans un communiqué, publié lundi 25 mai, les "nombreuses difficultés" et "dérives" rencontrées par les éducateurs spécialisés en formation depuis l’obligation de la gratification des stages d’une durée supérieure à trois mois.Alors que le président de la République a annoncé le 24 avril une gratification des stages dès le deuxième mois, et après une précédente réaction de l'Aforts et du GNI, l’ONES craint que cette réforme n’amplifie les écueils de l'obligation de la gratification.Car "l'application de la loi du 31 mars 2006 sur l'égalité des chances ne s'est pas faite sans problèmes pour les éducateurs spécialisés en formation", explique l’ONES.La première des difficultés rencontrées, et "la plus fréquente", consiste "pour les établissements et services sociaux et médico-sociaux à ne plus prendre de stagiaires au prétexte qu'ils ne peuvent verser les 380 euros de la gratification", relève l’organisation.De plus, de "nombreux centres de formation scindent les stages de 9 mois en trois parties afin de ne pas imposer ce coût aux terrains de stages".L’ONES note également qu’il "existe aussi une inégalité entre les étudiants…
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