Réagissant à la publication récente d'un décret autorisant le traitement des données à caractère personnel des patients en soins psychiatriques sans consentement, l'ADESM, la Fnapsy et l'Unafam dénoncent un dispositif "jetant le voile de la suspicion sur les personnes", tout en menaçant le secret professionnel et le processus de soins.
Publié initialement le 24 mai au Journal officiel – mais qui a connu quelques évolutions jusqu'à une version consolidée, en vigueur ce jour – un décret du Premier ministre a récemment autorisé les traitements de données à caractère personnel relatifs au suivi des personnes en soins psychiatriques sans consentement, dans un dispositif nommé Hopsyweb. Trois associations, représentant à la fois des établissements, des usagers et leurs familles, dénoncent "un décret portant atteinte aux patients les plus vulnérables en psychiatrie".Dans un communiqué diffusé ce lundi 4 juin, l'ADESM, la Fnapsy et l'Unafam…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?