N'ayant plus l'impression "d'être reconnus comme un interlocuteur naturel du gouvernement dans l'élaboration des politiques publiques", dix réseaux ou structures associatifs nationaux signent une tribune sous forme d'interpellation. Par là même, ils interrogent l'exécutif sur le modèle de solidarité pour lequel il a opté.
"Changer la société ne se décrète pas d'en haut, sans le public concerné et sans les corps intermédiaires", déclarent dix associations (1) du secteurs social et médico-social, dans une tribune publiée le 4 mai dans les pages du quotidien Le Monde.Un an après l'élection présidentielle, ces associations font le point. Diminution des aides personnalisées au logement, réduction drastique du nombre d'emplois aidés, intensification du contrôle des migrants, réduction des crédits, projet de loi ELAN [avec son article 18 qui limite fortement l'obligation d'accessibilité], réforme "en trompe-l'œil"…
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