Benjamin Griveaux sur la touche, LaREM cherchait son remplaçant pour ne pas laisser de vide dans la campagne des municipales à Paris. C’est sur Agnès Buzyn, qui avait déjà manifesté sa velléité de se soumettre au suffrage des urnes lors des Européennes de 2019, que le choix du parti majoritaire s’est tourné.
Vendredi 14 février, elle redisait sur France Inter son intérêt pour les élections parisiennes, affirmant toutefois ne pouvoir s’y engager en raison de ses missions au sein du gouvernement, en particulier en pleine crise du coronavirus.
Dès l’annonce du départ d’Agnès Buzyn de son ministère, des acteurs du secteur de la santé se sont inquiétés, à l’instar de Patrick Pelloux. Le président de l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf) se dit “sidéré” et “ne comprend pas l’exécutif” qui “enlève le commandant du navire en pleine tempête du coronavirus”.
Réforme de l’hôpital et des retraites, protection de l’enfance, grand âge et autonomie, handicap, revenu universel d’activité… et tout dernièrement coronavirus, les dossiers en cours au ministère sont effectivement pléthore et ne laisseront assurément aucun répit à Olivier Véran, le nouveau ministre des Solidarités et de la Santé. Neurologue de formation, député LREM de l’Isère et rapporteur général de la commission des Affaires sociales à l’Assemblée nationale, chargé du projet de loi du financement de la Sécurité sociale, Olivier Véran est déjà au fait des dossiers du ministère et pourra donc s’y atteler dès son arrivée lundi 17 février au ministère de l’avenue Duquesne.
