Publié le : Dernière Mise à jour : 27.12.2022Par : DAVID GAUTIERLecture : 1 min.
Le « sans-abrisme » renvoie à de multiples phénomènes, englobant notamment « les situations de gens complètement à la rue, qui y restent chaque jour et chaque nuit ; celles de gens qui vivent dans des centres d’hébergement, ponctuellement ou durablement ; jusqu’à une fraction importante du mal-logement, des gens logeant dans des squats, des campements ; ou encore, à la périphérie du sans-abrisme, des personnes qui vont d’ami en ami, de connaissance en connaissance, d’hôtel meublé en hôtel meublé... » (J. Damon, La question SDF, PUF, 2012). Plus encore, il « ne désigne pas une condition, sociale ou psychique, à laquelle certains individus seraient naturellement condamnés. Il pointe plutôt un processus, c’est-à-dire une chaîne d’actions qui conduisent des individus à devoir vivre, pour une durée variable, entre les espaces publics et les dispositifs d’assistance » (K. Choppin et E. Gardella, Les sciences sociales et le sans-abrisme, PU Saint-Etienne, 2013).Comme indiqué précédemment, il est alors à observer deux réalités : les « sans-abri », qui concernent les personnes vivant strictement dans la rue, et les « sans-domicile », qui, sans être totalement en extérieur, passent en différents…
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