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HARCÈLEMENT DANS LA RUE

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L’occupation de l’espace public ne revêt pas tout à fait les mêmes réalités en fonction du sexe. Pour la femme, mais plus globalement pour les personnes appartenant aux minorités sexuelles et de genre, l’utilisation des voies publiques et des transports, la présence dans des lieux tels que le café ou le centre commercial n’ont jamais été synonymes de tranquillité absolue. Au contraire, sifflements, bruits de bouche, commentaires déplacés, et, pire, insultes et interpellations, ou encore agressions sexuelles commises dans l’espace public, sont autant d’atteintes aux droits fondamentaux tels que ceux d’aller et venir, de dignité, d’égalité des sexes... Près de 80 % des Françaises en ont déjà été victimes et le sentiment d’insécurité des femmes dans la rue est tangible. Si la réaction sociale a été longue, la société étant toujours héritière des anciennes traditions d’ordre patriarcal et sexiste, la loi a entendu lutter contre des atteintes qui ont intégré l’ordre public de protection : celle des femmes et des minorités sexuelles (cf. M. Laguerre, Rebellez-vous ! Le harcèlement de rue et les violences font partie du quotidien des femmes. Ce jour-là, j’ai dit non, L’Iconoclaste, 2020).La…
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SECTION 2 - ILLICÉITÉS ABSOLUES DANS LA RUE : ENTRE ORDRE PUBLIC RENFORCÉ ET LARGE EMPIRE DU DROIT PÉNAL

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