Publié le : Dernière Mise à jour : 06.10.2021Par : Lisiane FricottéLecture : 3 min.
La vision de passivité du patient ne semble pas totalement éteinte malgré la volonté d’affirmer des droits du « patient ». Le rapport sachant-non sachant influence et marque encore la construction de certains textes. Cette vision resurgit d’autant plus fortement que des notions comme celle de « vulnérabilité » viennent se greffer de plus en plus souvent.Pourtant, d’autres représentations apparaissent : ainsi, la relation médicale évolue, d’une part, dans sa dimension individuelle, avec un cadre tourné vers l’éducation thérapeutique du patient (L. n° 2009-879, 21 juill. 2009 ; CSP, art. L. 1161-1 et L. 6323-1-1), et, d’autre part, dans sa dimension collective, avec une orientation vers une démocratie sanitaire, laissant une place à la participation des usagers et à des représentants d’usagers (CSP, art. L. 1111-4-1).A. Une approche éducativeL’éducation thérapeutique concerne le « patient » : elle s’inscrit dans son parcours de soins du patient et se distingue de l’information. Elle a pour objectif de rendre le patient plus autonome en facilitant son adhésion aux traitements prescrits et en améliorant sa qualité de vie. Elle n’est pas opposable au malade et ne peut conditionner le taux…
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