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ANALYSE DE L’INSTITUTION

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Pour mieux comprendre ces dérives, il est possible de s’appuyer sur une analyse psychopathologique de l’institution. Je vous propose quelques hypothèses.Première hypothèse, il y a des institutions névrosées. Les personnels n’ont pas su résoudre les conflits internes, inhérents à toute structure. Dans les institutions qui travaillent ces difficultés naturelles (comme pour l’électricité, la tension née des différences de potentiels, est source d’énergie), un équilibre se renouvelle sans cesse, assurant la marche du processus de soins et d’accompagnement. Mais, lorsque la névrose fait souffrir, aucune issue n’a été trouvée, les conflits demeurent, insidieusement installés entre les lignes des pensées et des actes. Dans ces cas-là, la dynamique de la vie est occultée, niée, étouffée. Il ne reste que le formel, le rituel, interdisant l’émergence de la satisfaction car celle-ci laisserait une place à la spontanéité, source de culpabilité et menace de sanction. La solution de cette souffrance est dans le symptôme qui traduit dans la rigidité, l’interdit de la satisfaction, l’intransigeance de la règle, l’angoisse et la culpabilité. Il vaut mieux alors, pour éviter le drame, se cantonner à…
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SECTION 4 - LE JUSTE ÉQUILIBRE BÉNÉFIQUE DANS LA MISE EN ŒUVRE D’UNE CONTENTION JUDICIEUSE

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