SECTION 2 - LES CENTRES D’HÉBERGEMENT ET DE RÉINSERTION SOCIALE ET LES CENTRES D’ACCUEIL DES DEMANDEURS D’ASILE
Les demandes d’informations à propos de personnes ou de familles
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 10.10.2018Par : Michel BoudjemaïLecture : 3 min.
« Les travailleurs sociaux et les institutions qui les emploient se trouvent de plus en plus souvent confrontés, dans le cadre de leur exercice professionnel, à la situation de personnes en très grandes difficultés sociales, psychosociales, sanitaires et culturelles. Parmi ces personnes, les migrants sont particulièrement en difficulté à plusieurs titres : celui d’être précaires, étrangers et éventuellement en situation irrégulière. Aussi, les travailleurs sociaux sont-ils très souvent en contact avec des populations étrangères, en situation irrégulière ou non, qui demandent aide, assistance, conseil ou hébergement » (1). Or, le code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA) punit de cinq ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d’un étranger en France (2). Le risque pénal peut, par conséquent, placer les travailleurs sociaux, dans des situations inextricables. Aussi, il convient de rappeler, à l’instar du CSTS dans son avis du 3 juin 2008, que les travailleurs sociaux ont à recevoir, conseiller, accompagner et permettre…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques