Publié le : Dernière Mise à jour : 12.07.2018Par : LAURENT GEBLER, LAURENT GEBLER, LAURENT GEBLER, IVAN GUITZ et IVAN GUITZLecture : 46 min.
Historiquement, le placement du mineur déviant (vagabond, délinquant, rebelle à l’autorité paternelle...) a longtemps été la seule réponse institutionnelle à son comportement. Qu’il s’agisse de « mater » un être considéré comme « vicieux », de soustraire une victime d’un milieu familial forcément malsain ou de « reprendre de zéro » une éducation jugée défaillante, le placement a toujours été regardé comme une composante essentielle de la réponse éducative. Même si la liberté surveillée existe depuis 1912, le placement a continué à s’imposer, même après 1945, comme la première solution envisagée. Ce n’est qu’après la création de l’assistance éducative en 1958 que l’action éducative au sein de la famille du mineur a été réellement considérée comme un outil pertinent.Certes, les institutions éducatives, qui reçoivent des mineurs ayant commis des actes de délinquance, ont profondément évolué depuis les colonies agricoles du XIXe siècle. A partir de 1945, l’éducation surveillée puis la PJJ ont pris le relais de l’administration pénitentiaire pour l’encadrement de ces structures, avec des méthodes progressivement tournées vers l’éducation et la réinsertion sociale et professionnelle, davantage…
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