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Introduction

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Dans les démocraties occidentales, rares sont les endroits où l’on peut retenir quelqu’un contre son gré sans être accusé de séquestration (1). L’enfermement psychiatrique fait penser avant tout à la « folie » dont la définition n’est pas univoque, et à la psychiatrie, discipline méconnue du grand public, sauf à l’occasion de la médiatisation de faits divers dramatiques. En l’état, on ne peut que déplorer « l’image “désastreuse” des maladies mentales dans l’espace public [alors que] les progrès de la recherche [sont] certes peu spectaculaires, mais réguliers »  (2).Le sujet de l’enfermement psychiatrique étant important en termes de statistiques – 74 525 mesures d’hospitalisation sans consentement ont été décidées en 2009, soit 13 % des hospitalisations en psychiatrie (3) – mais aussi en termes de restriction de la liberté, il nécessite avant toute chose de développer des éléments synthétiques de compréhension des troubles, de leurs impacts et de leur prise en charge. Ce qui est inconnu génère de la peur, de l’appréhension, phénomène naturel bien connu, et en comprenant en tout ou partie, on appréhende mieux et on est plus disposé à gérer les situations.Pour ce faire, il convient d’aborder…
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CHAPITRE I - La maladie mentale, entre mythe et réalité

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