SECTION 2 - QUELLE PLACE POUR LE SOCIAL DANS LA NOUVELLE ORGANISATION ?
LES JUSTIFICATIONS DE L’AUTONOMISATION DU « SOCIAL »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 12.07.2018Par : PIERRE GAUTHIER et PIERRE GAUTHIERLecture : 3 min.
La frontière entre le « social » et le « médico-social » est, comme nous le verrons, souvent incertaine, parfois arbitraire. On admettra néanmoins que c’est certainement la densité de soins spécifiques qui permet de faire la différence entre le « social » dont la mission est étrangère au champ du soin, même s’il arrive qu’on y soigne, et le « médico-social » qui, même si sa raison d’être est d’offrir une alternative à l’hospitalisation, en est issu, et où des soins sont délivrés, au demeurant plus centrés sur le « care » que sur le « cure ».A. DES ARGUMENTS EN FAVEUR DU MAINTIEN SOUS LA MÊME RESPONSABILITÉ ADMINISTRATIVE DES DEUX CHAMPS...Un certain nombre de considérations poussaient à laisser associés, c’est-à-dire sous la même responsabilité administrative, le « social » et le « médico-social ».D’abord le fait qu’il faut soigner dans le secteur social : on pense en particulier aux besoins de soins – parfois importants – des populations en voie d’exclusion, à l’accueil des SDF à l’hôpital. Afin d’organiser dans chaque région une réponse collective, la loi du 29 juillet 1998 de lutte contre les exclusions a instauré des programmes régionaux d’accès à la prévention et aux soins (PRAPS)…
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