Le Plan national de mobilisation des logements et locaux vacants lancé le 10 février s’appuie sur le postulat que la mise sur le marché des 200 000 logements du parc privé structurellement vacants dans les territoires tendus constituerait une alternative à la construction de logements neufs et à l’étalement urbain.
Le Plan prévoit une action en trois phases : identifier, inciter et, si nécessaire, réquisitionner.
Identifier pour cartographier la vacance et en comprendre les causes.
Inciter à la location les propriétaires de logements vacants – en ayant étudié au préalable les raisons de la vacance (travaux nécessaires, peur des impayés ou des dégradations) – grâce à des aides financières ou à des assurances de garantie des loyers, par exemple.
Et enfin réquisitionner, si les démarches d’incitation ont échoué, auprès des propriétaires, particulièrement les personnes morales (banques, assurances, financiers).
Pour sa mise en œuvre, le plan compte sur des “territoires d’accélération”. Après les élections municipales, une dizaine de territoires volontaires sera identifiée pour “construire avec les élus et leurs équipes une stratégie territoriale de lutte contre la vacance”. Les collectivités seront accompagnées et disposeront de nouveaux outils pour repérer les logements vacants, caractériser le profil des propriétaires et adapter leur communication.