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La nuit dans les lieux de privation de liberté, « un enfermement dans l’enfermement »

La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) considère que les droits fondamentaux des détenus sont « quotidiennement » mis à l’épreuve le soir venu.

En s’appuyant sur les différents constats opérés lors de ses visites entre 2015 et 2019 au sein d’établissement de santé mentale, de centres de rétention administrative, de dépôts, de locaux de garde à vue et d’établissements pénitentiaires, ainsi que sur de nombreuses saisines reçues, la Contrôleure général des lieux de privation de liberté (CGLPL), dirigé par Adeline Hazan, a publié, en août, un rapport thématique sur l’impact de la nuit dans les lieux de privation de liberté, souvent vécu comme « un enfermement dans l’enfermement ».

La CGLPL analyse ces périodes durant lesquelles, « quotidiennement », les droits fondamentaux des personnes privées de liberté sont mis à l’épreuve. « La nuit, qui peut débuter à 18h30, est le moment où les portes se referment, où les équipes se réduisent. Les activités cessent, l’ennui s’installe, les difficultés à dormir aussi quand l’intimité et le respect de la dignité sont mis à mal. La conscience que les portes ne se rouvriront peut-être pas assez vite en cas d’urgence est parfois source de peur et d’angoisse. Arriver dans un lieu de privation de liberté ou le quitter une fois la nuit tombée est souvent synonyme d’un accueil tronqué, d’une sortie improvisée », note Adeline Hazan. Elle propose une cinquantaine de recommandations.


Rapport intégral « La nuit dans les lieux de privation de liberté »

 

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