Publié le : Dernière Mise à jour : 12.09.2018Par : Maxime RicardLecture : 7 min.
Compte tenu du vieillissement de la population occidentale et de l’allongement de l’espérance de vie, la société doit faire face à l’arrivée d’un nouveau phénomène : l’âgisme, à savoir toutes les formes de discriminations, de stéréotypes fondés sur l’âge. Or, comme le racisme et le sexisme, l’âgisme a des conséquences sociales et économiques qui, au final, ne font que maintenir des inégalités entre les âges.
IL Y A ENVIRON 600 MILLIONS DE PERSONNES ÂGÉES DE 60 ANS ET PLUS DANS LE MONDE, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce chiffre va doubler d’ici à 2025 et atteindra 2 milliards d’ici à 2050. Dès lors, avec l’allongement de la durée de vie, l’accompagnement et la prise en charge des personnes âgées deviennent indispensables. Pourtant, le vieillissement de la population déclenche des stéréotypes réducteurs à l’origine de préjugés et de comportements parfois discriminatoires. C’est ce qu’on appelle « l’âgisme » – sujet du premier congrès de l’âge et du vieillissement qui s’est tenu à Paris les 6 et 7 septembre, à l’initiative de l’Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA). Plus précisément, selon la définition…
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