Recevoir la newsletter

Branle-bas à la CNDA

Article réservé aux abonnés

Avant son arrivée au cabinet Delebarre, jamais la jeune avocate lilloise Claire Verspieren n’avait entendu parler de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA). « Pas un mot en cinq années d’études de droit, et c’est pourtant le plus gros tribunal de France ! », s’exclame-t-elle la première fois qu’elle met les pieds dans cette « usine à audiences », reléguée à Montreuil (Seine-Saint-Denis), « sur une ancienne friche industrielle ». Habitué des lieux, son patron a établi sa propre classification des demandeurs d’asile : « les mythos, les dingos, les sados et les masos ». Les juges, eux, se répartissent entre « branleurs, nazis et curés ». Autant dire que quand une jeune Guinéenne se jette dans le canal de la Deûle, en pleine braderie de Lille, après le rejet de sa demande d’asile, le dossier ne met pas longtemps à atterrir sur le bureau de ce fin connaisseur. Et c’est Claire Verspieren, Malienne albinos au look scandinave, qui est chargée des intérêts de la jeune femme. Sans se douter que l’affaire va l’entraîner dans les méandres du droit des étrangers, dans les couloirs d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile… et jusqu’au stade de Conakry. Ancien journaliste, Pierre Barrot a…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Culture

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur