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« Nous sommes dans la droite ligne de notre passé colonial »

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La France est-elle engagée dans un processus de repli sur elle-même ? L’historien Pascal Blanchard, qui publie « Le grand repli » avec Nicolas Bancel et Ahmed Boubeker, en est convaincu. Angoisses identitaires, néoracisme, stigmatisation des populations immigrées constituent pour lui autant de signes de cette logique mortifère, sur fond d’histoire coloniale mal digérée.
Qu’est-ce que ce « grand repli », titre de l’ouvrage que vous cosignez avec Nicolas Bancel et Ahmed Boubeker ?Il se manifeste de mille et une manières et concerne toutes les strates de la société française. C’est un mouvement qui s’inscrit dans le temps, dont les différents aspects – que ce soit le discours néoréactionnaire, celui sur les politiques migratoires, le repli sur une forme de « blanchitude », mais aussi ce que l’on désigne par le « repli communautaire » ou une forme de nostalgie du passé colonial… – se rencontrent aujourd’hui dans un tout assez cohérent. Des gens sont désormais capables de voter au nom de leur communauté, voire de leur « couleur » de peau, à travers un slogan comme : « On est chez nous. ». Face à ce phénomène, la gauche n’a pas trouvé comment penser…
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